Metz

Ce dimanche 19 octobre, 24 marcheurs ou amis des Galops du Val d'Attert rejoignirent Metz où Christian nous guidat.

Après quelques commentaires historiques sur Metz, ville trois fois millénaire et appelé Divodorum par les Romains, les peintres installent leur chevalet au Jardin des Amours, situé sur l'Ile. Les marcheurs, quant à eux, suivent le chemin des Remparts. Les remparts moyenâgeux comportaient 39 tours, et chaque tour était entretenue par une corporation, Après un passage au Belvédère qui permet aux marcheurs de voir, au loin, l'église Saint-Etienne, la cathédrale de Metz, le retour se fait par l'impressionnante Porte des Allemands. Arrivée dans le quartier italien, avec quelques explications de Christian. Sous le Saint-Empire Germanique, Metz était une ville libre: La République de Metz était dirigée par un groupe de notable dont un élu par ses pairs était appelé Echevin Maître, (NDRL: un maire actuel). Metz, ville prospère si il en était, pouvait battre monnaie. Dès lors, la rue du change, sise à côté de l' ancien quartier commerçant où les arcades des immeubles des riches bourgeois recevaient les étals des marchands, voyait 4 familles juives monopoliser le change. Retour vers la cathédrale en passant notamment devant la "Maison des têtes" et l'ancien Arsenal devenu par la suite entrepôt de grains et dont le mur extérieur est soutenu par un imposant contrefort. Passage à côté de la rue des Bordeaux (NDRL: actuellement, ce type d'établissement se trouve surtout dans les environs des gares comme à Bruxelles Nord ou Luxembourg, et leur vitrine est souvent éclairée par des lumières rouges). Un succulent repas de midi face à la cathédrale et le guide professionnel, engagé par Christian, nous rejoint pour visiter et nous expliquer cette cathédrale Saint-Etienne. Hélas, visite interdite pour cause de répétition d'une chorale. Le guide nous conduisit alors par divers quartiers dont certains déjà vus le matin jusqu'à l'église Saint-Maximin outre Seille. Située assez loin du centre, cette église qui ne paye pas de mine, ni de l'extérieur, ni de l'intérieur, servait à une certaine élite messine. Sa splendeur vient des nombreux vitraux dessinés par Jean Cocteau. Vitraux étranges et magnifiques. Vitraux ou l'auteur se met en scène, avec son ami Jean Marais ?, où il met en scène l'un de ses films: "La Belle et la Bête"?, où l'on rencontre plusieurs éléments mythologiques et surtout de nombreux masques et symboles africains dont Jean Cocteau possédait une très belle collection. Les autres vitraux de l'église Saint-Maximin, pour ne pas défigurer l'oeuvre de Cocteau, sont de simples losanges dans un camaïeux de couleurs "pastel". Après Saint-Maximin, passage par la place Jean Cocteau pour rejoindre la "Neue Stadt", la nouvelle ville mise en place par Wilhem 2 (au début des années 1900). Si la majorité des Monuments de l'ancien Metz voit ses immeubles construits en pierre de Jeaumont, la nouvelle ville voit également le grés et notamment le grés rose des Vosges intervenir dans sa construction. Vue sur la gare et sa place où quelques palmiers font déjà penser à la modification climatique. Passage devant le centre Pompidou que nous visiterons lors d'un prochain passage à Metz, et retour vers le centre commercial de Metz. Déjà 18 heures et Christian a encore tant de chose à nous montrer pour nous faire apprécier son Metz. Promis, on se reverra au printemps prochain.

Photos:

1) Explications de Christian

2) L'Ile de Metz

3) La porte des Allemands

4 et 6) Vitraux de Saint-Maximin

5) Place de la Gare et poste